Lors de notre roadtrip dans l’ouest des usa en mai, je répétais sans cesse à Julian «t’inquiètes on est large … » (Bon j’avoue parfois on était plus juste que large )…
Cette fois ci, Julian a anticipé et a absolument voulu partir très tôt, en mettant de son côté mon papa qui nous amène à l’aéroport… lui qui est toujours très prévoyant a bien entendu soutenu Julian…
On est donc partis très (trop?) en avance … Et franchement … pour rien … puisque le premier avion à Bâle (Air France) avait plus d’une demi heure de retard. Premier stress donc à peine une heure après le décollage. L’hôtesse Air France tente de nous rassurer en nous disant qu’on aurait le temps d’avoir notre avion, qu’il faudrait juste presser un peu le pas… mais en voyant la tête de son collègue … on en doute sérieusement…
Arrivés à Paris, on court comme des fous pour choper notre second vol (Air France aussi). On a même pas le temps d’acheter quelque chose à grignoter (car forcément j’ai oublié de prendre quelque chose chez moi avant de partir), l’embarquement a déjà commencé.
Soulagés on s’installe tranquillement dans l’avion… Une fois l’avion plein, portes fermées, on pense décoller mais non … on nous informe que celui-ci aussi allait partir en retard … Mais le le retard est négligeable, nous n’avons pas d’autre correspondance, et nous sommes bien installés, donc cela ne nous affecte pas…
Le vol se passe sans encombre, on est au calme, les films sont sympa, les écrans sont de bonne qualité, pas de turbulences, Julian a apporté ses geekeries qu’il n’utilisera quasi pas puisqu’il passe (comme d’habitude) quasi tous le trajet à dormir… pendant que moi je m’occupe en prenant des photos depuis mon hublot …
Arrivés à Miami, on laisse les gens qui ont des correspondances sortir, et on descend tranquillement de l’avion : on est pas pressés : le programme est léger aujourd’hui : nous n’avons qu’à chercher à manger et faire un plouf dans la piscine de l’hôtel…
Nous faisons la queue pour le contrôle d’immigration. Une chose m’interpelle immédiatement : les panneaux d’affichage au dessus des différents postes de douane passent des informations sur le risque de maladies dues aux piqûres de moustiques, et l’interdiction d’importer des fruits frais sur le sol américain.
Nous sommes étonnés de la rapidité du passage au contrôle douanier; le monsieur est super gentil, ça change de la France … qu’est ce qu’on est bien aux usa …
Malheureusement le répit n’aura été que de courte durée…
En attendant notre valise, j’observe les beagles dressés à sniffer les valises … de vrais détectives, je suis stupéfaite de leur efficacité, ils détectent des mangues, des pommes et tous autres fruits dans les bagages des voyageurs … en quelques minutes, ils on récoltés de quoi faire une énorme salade de fruits.
Notre tapis à bagage se remplit, puis se désemplit, pour finalement se re-remplir avec les bagages d’un autre vol… mais pas trace de notre valise.
Julian va alors interpeller une hôtesse Air France qui lui indique que oui effectivement notre valise n’est pas là … elle arrivera en retard … Elle nous précise que “normalement Air France nous livrera la valise directement à notre hôtel demain soir” … j’ai tout de même du mal à y croire)… Pas de kit de première nécessité offert par Air France, ce qui aurait été un minimum ! on nous précise toutefois qu’on peut acheter des affaires “de première nécessité”, et qu’on sera remboursé sur présentation de justificatifs.
Nous alors récupérer notre voiture chez Alamo, d’un pas décidé pour avoir le temps de profiter de notre soirée et de la piscine, je ne pense qu’à une chose depuis des heures, me prélasser un moment dans l’eau.
On arrive au comptoir Alamo, et là… c’est le drame! Le guichetier refuse notre carte bancaire car il s’agit d’une debit card, et non d’une credit card ! Julian commence à s’énerver, je lui explique qu’on loue des véhicule chez eux depuis des années avec ce type de carte, qu’on a d’ailleurs fait une réservation d’un SUV (alors que cette fois ci nous n’avons pris qu’une midsize) au mois de mai, et que habituellement on a jamais de problème ! Il maintient son refus et me rétorque “different place, different rules”. J’insiste, il pianote sur son ordinateur, grimace légèrement et nous dis : non je ne peux pas vous donner la voiture car vos dates de locations ne correspondent pas avec vos dates d’arrivé et retour… On lui propose alors d’ajouter un jour à notre location, mais c’est impossible car nous avons payé en ligne, et il ne peut pas modifier notre réservation. On insiste, Julian s’énerve, impossible de solutionner le problème. Julian demande alors à voir le manager, qui ne veut rien entendre et nous envoi chier comme des grosses merdes (désolé mais je n’ai aucun terme approprié à son comportement plus poli). Faire une nouvelle location au comptoirs est inenvisageable car ce serait hors de prix !
Au bout de longues minutes à parler avec le jeune homme au guichet (car bien sur le manager, vaillant et courageux est parti de cacher dans son bureau et n’en ressortir plus), nous trouvons finalement une “solution” : nous faisons une réservation directement en ligne avec les dates demandées (soit un jour de plus par rapport à celle que nous avions initialement faite : donc plus cher pour une voiture d’une gamme en dessous). Julian règle la réservation directement au comptoir, cette fois ci… pas de problème!…
Le loueur nous explique alors qu’ils exigent que les dates de locations coïncident avec les dates des billets d’avions pour nos types de cartes bancaires car ils ont beaucoup de vol de voiture (c’est vrai qu’on va venir de France juste pour leur voler leur voiture …. logique !), et que ceci est bien précisé dans les petites lignes du contrat de location… mouai … bon j’y crois pas vraiment … J’espère qu’on arrivera à se faire rembourser la première réservation qui n’a pas été honorée… Le principal pour le moment est d’avoir notre voiture …
La route jusqu’à l’hôtel est relativement rapide, nous voila donc arrivé au Hampton Inn by Hilton Hallandale (très bon rapport qualité prix). Cette fois ci pas de mauvaises surprise, il faut dire que niveau hôtel, on a été très vite vacciné contre les “surprises” et on s’en prémuni au maximum …
Une fois notre chambre récupérée, on se déleste de quelques affaires à l’hôtel on fil à walmart acheter de quoi se laver les dents et s’habiller demain…
Pas le courage de manger… pas l’énergie d’aller nager, et pourtant dieu sait a quelle point j’aime nager, et a quel point Julian aime manger… on se rattrapera demain…
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1 Comment on Jour 1 : Départ de Bâle vers Miami, un voyage presque sans encombre