Mois : avril 2020

Jour 10: Rencontre avec les Dauphins de Floride

La nuit a été tellement confortable qu’il a été plus que difficile de se lever… La salle de petit déjeuner est pleine à craquer… elle n’est pas vraiment adaptée à la taille de l’hôtel, je n’ose même pas imaginer la foule en haute saison… On trouve une place dehors… il faut chaud, mais on y est plus au calme.

Une fois rassasiés, on remonte à la chambre, et on prépare les affaires pour notre excursion « dolphin watch » de l’après midi, j’enlève les objectifs photos de mon sac et ne garde que le téléobjectif, on cherche ensuite la gopro et là c’est le drame ! On ne la trouve pas … pourtant on l’avait avec nous dans le précédent hôtel… gros coup de stress… finalement ouf … Julian ne l’avais pas remise à se place …

“On the road again”

Direction Key West pour rejoindre la bateau de « Honest Eco Tour” une toute petite compagnie qui permets d’observer les dauphins en petit groupe (maximum 6 passagers sur la bateau, et aujourd’hui on est 4 👍🏻). (suite…)

Jour 9: Première rencontre avec les Keys

Petite journée aujourd’hui… mais avec une bonne dose de chat noir (surtout pour Julian).

Réveil tardif ce matin (par rapport aux jours précédents). On pensait faire un tour aux outlets du coin mais la motivation n’est pas au rendez vous. On prend donc notre temps pour se lever, se doucher et commencer à préparer nos affaires.

J’entends Julian ronchonner en se levant. Bizarre généralement il se réveille en grinchant quand il dort mal, et la literie de l’hôtel était super confortable. Je m’aventure en terrain hostile et l’approche doucement pour savoir ce qui se passe… Et la je constate les dégâts: il a l’œil gauche tout enflé, un petit chalazion est venu nicher dans son œil pendant la nuit (merci le chaud froid et les clims un peu trop fortes).

On descend prendre notre petit déjeuner. Une odeur nauséabonde flotte dans l’air, à mi chemin entre une odeur d’égout et un parfum de poubelles en décomposition, c’est très désagréable. Arrivé à la salle de petit déjeuner ce n’est pas mieux … le repas n’est pas terrible et il fait un froid de canard. On mange rapidement et on retourne dans la chambre préparer les affaires. On essuie quelques gouttes de pluie, on presse le pas, mais on n’a pas le temps de s’abriter à temps : il se met alors à pleuvoir des sceaux… et je finie trempée 😅. (suite…)

Jour 8: A la recherche de Wally Gator

Après une bonne nuit de sommeil, je suis réveillée vers 7 heures par les roulettes d’une valise qui passe devant ma chambre, cet hôtel a une literie confortable, il est parfait pour une nuit, mais pas plus (la salle de bain très mal agencée, pas très propre et plus petite qu’un placard à balais y est pour beaucoup dans cette appréciation).

Julian dors encore comme une souche … Je le laisse dormir, après tout on est en vacance, et c’est lui qui conduit puisqu’avec nos déboires pour la location de la voiture, je n’ai pas pu être ajouté en conducteur additionnel… Je me repose encore un peu, mais les piqûres de puces et de moustiques me font affreusement mal. La pommade à la cortisone est totalement inefficace. L’homéoplasmine me soulage un peu (cette pommade est un de mes  indispensable que j’apporte systématiquement en vacances).

Julian finit par se réveiller et on fil prendre notre petit déjeuner. Le cadre est très sympa : le petit déjeuner est servi au bord de la piscine, on a l’impression d’être dans un hôtel club sur une île tropical. La cour de l’hôtel d’ailleurs est aménagée elle aussi comme un club de vacance, avec des bassins dans lesquels barbotent des carpes koi, et cerise sur la gâteau : une décoration atypique, décalé, limite parfois de mauvais goût : exactement ce que j’aime. Je considère d’ailleurs ce genre de décoration comme de l’art, ce que j’appelle de l’art vrai, et non tellement épurée pour rentrer dans des cases qu’il en devient impersonnel et insipide. En temps normal, j’aurais fait le tour de tous, j’aurais pris des dizaines de photos, mais mes piqûres m’obsèdent et je ne profite pas des lieux… (suite…)

Jour 7: Sur les routes de Floride

La journée sera assez calme et plutôt courte.

J’ai très peu dormi cette nuit. Le lit est vraiment peu confortable, j’ai mal au dos, à la hanche, aux jambes … bref, j’ai pris 30 ans en une nuit ! Je n’aurais jamais pensé dire ça en arrivant dans cet hôtel, mais je suis presque contente de le quitter (presque hein! parce qu’il est franchement bien cet hôtel).

Je me lève tôt et file à la chasse aux coquillages. Sur la plage ce matin beaucoup de poissons mort, dont un qui fait quasi 1,5 mètre. Malheureusement je rentre quasi bredouille de mon expédition, mais dévorée par les puces… On dirait presque que je suis malade tellement les piqûres sont rapprochées et boursouflées. Je n’ai malheureusement pas atteint mon rêve à Sanibel : je n’a pas réussi à trouver de Junonia mais mes bras y ressemblent 😰…

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Jour 6: Sanibel Island, une journée au paradis

Ce matin je me réveille vers 6 heures. J’attends patiemment le lever du soleil “bercée” par les ronflements de Julian (il ronfle tellement fort que parfois j’ai envie de l’étouffer avec son oreiller 😰).

7h, les premiers rayons de soleil éclairent le ciel… je saute dans mon maillot de bain, je glisse mes pieds dans mes sandales et je cours sur la plage (via notre accès direct depuis la chambre bien entendu 🤤)…

Je suis seule sur la plage pendant une petite demi heure et je savoure et profite de la beauté du moment tout en restant à l’affût … il ne faut pas oublier la raison de cette balade matinale : je cherche des coquillages…

Mon butin est relativement fourni. Julian me rejoint et lui aussi ramasse quelques coquilles à ajouter à notre collection …

Les puces de sable nous recouvrent littéralement les bras et les jambes, on se dandine dans tous les sens pour tenter de les repousser avec de grands mouvements de bras… je regarde autour de moi… ouf je ne suis pas là seule à gesticuler de la sorte 😅.

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Jour 5: de Fort Myers à Sanibel

Le décalage horaire se fait de moins en moins sentir. Ce matin, je me réveille à 5 heures (j’aurais dormi 10 bonnes heures cette nuit).

Je me lève à un peu plus de 6 heures, comme tous les jours je descends avant Julian pour prendre mon petit déjeuner, cette fois-ci, il me rejoint peu de temps après.

Le petit déjeuner proposé par l’hôtel n’est vraiment pas bon, et je n’ai pas du tout le courage de me forcer à manger, j’ingurgite donc le strict nécessaire pour tenir.

Au journal télévisé ils parlent de l’orage de la veille, à priori il y a eu quelques dégâts … ce n’était donc pas un « petit orage habituel » comme je le pensais.

Une fois « rassasiés » on remonte dans la chambre et on commence à remballer nos affaires. Je descends les bagages pendant que Julian se repose un peu.

On décide de repasser au six mile preserve, on y reste une bonne heure …. malheureusement pas d’alligator aujourd’hui mais plein d’oiseaux et des tortues à foison. On croise aussi de beaux écureuils. (suite…)